Aide à mourir : pour une fin de vie dans la dignité ?

Aide à mourir : pour une fin de vie dans la dignité ?

Aide à mourir : pour une fin de vie dans la dignité ?

Et si l’on pouvait tout simplement choisir la date et l’heure de notre mort ? C’est justement l’objectif de l’aide à mourir, celui de laisser les patients éligibles la liberté de mettre fin à leur vie. Rassurez-vous, ce n’est en aucun cas un suicide assisté ni une sorte d’euthanasie. L’aide à mourir est plutôt une approche médicale qui se pratique sous condition. En tout cas, elle garantit une fin de vie en douceur. On en parle !

Comment ça fonctionne ?

L’aide à mourir est une alternative qui consiste à soulager indéfiniment la souffrance de ceux dont la gravité de la maladie remet en question les effets de la morphine. Les démarches commencent par un accompagnement psychologique du patient et de son entourage. Dans le cas où les soins palliatifs parviennent à peine à réduire les douleurs, la sédation profonde devient un acte digne. Les injections ont alors pour rôle d’endormir profondément le patient et de causer son décès.

Qui sont concernés ?

Face à la souffrance réfractaire, on comprend pourquoi on veut choisir l’option de la fin de vie. Toutefois, la loi impose des conditions strictes pour être éligible à cet acte de soin.

– Être majeur

– Être capable de prendre des décisions concernant l’aide médicale à mourir. Les maladies, bien qu’elles puissent être mortelles, qui ont un impact sur les capacités nerveuses comme l’Alzheimer sont donc exclues.

– Souffrir d’une maladie mortelle, grave et incurable. Parmi les cas diagnostiqués, les cancers en phase terminale et la maladie de charcot (SLA) en phase terminale font partie des motifs courants.

– Souffrir d’une maladie potentiellement mortelle à un âge très avancé.

– Souffrir d’une maladie incurable provoquant des douleurs intolérables et dont la mort de l’individu est plus ou moins prévisible.

Pourquoi mourir de manière programmée ?

Outre les facteurs médicaux, l’aide médicale à mourir se soumet aussi à bien d’autres influences. Pour les patients, c’est une solution pour partir en paix et dans la dignité. Une raison pour laquelle l’équipe médicale doit s’assurer qu’il s’agit d’une décision consentie et bien étudiée. Dans certains cas, il arrive qu’à force de comprendre que même les personnels médicaux sont impuissants face à la maladie, le choix d’opter pour l’aide à mourir soit proposée par l’entourage des patients. Le but est de pouvoir arrêter de persister sur des soins médicaux inefficaces et d’améliorer en revanche la qualité des dernières heures des personnes en fin de vie. On ne peut toutefois ignorer le fait que certains mourants veuillent mourir tranquillement à défaut d’alternative (ressources financières, assistance familiale, …), sans parler de ceux qui se considèrent comme un poids pour les autres.

Remarque

En France, les textes de loi concernant l’aide médicale à mourir sont encore en cours d’évaluation. Les débats s’intensifient en ce moment, mélangeant avis médicaux, avis psychologiques et avis religieux. Bien que la pratique n’inclut aucune violence et n’utilise que des méthodes passives pour stopper l’acharnement médical, seuls quelques pays comme l’Italie, la Suisse ou le Canada l’autorisent pour l’instant.

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